“Sois curieux, lis, cultive-toi, et choisis bien tes stages !”

Aujourd’hui, c’est le témoignage de Léo Cohen-Solal, qu’on vous livre (promo 2010-2011). D’ailleurs le monsieur lance bientôt son blog : Le Toaster.

Pourrais-tu me parler de ton parcours pro depuis le MASCI ?

J’ai erré pendant quelques mois dans le merveilleux monde du chômage à la recherche du job idéal. Je recherchais un poste de chef de projets web. Le problème, c’est que beaucoup d’employeurs ont tendance à mélanger les métiers du web, comme s’il s’agissait d’un package composé de compétences interchangeables. Heureusement, j’ai fini par tomber sur des gens intelligents, qui ont bien compris qu’un bon développeur n’est pas forcément un bon chef de projet et encore moins graphiste.

Quel est le souvenir marquant de ton passage en MASCI ? En quoi ce master a-t-il été déterminant  pour toi ?

C’était sur le projet Dijon Live. A l’époque il n’y avait qu’une page Facebook et j’ai voulu mettre en place un site. J’ai mis les mains dans le cambouis pour monter ce qui fut mon tout premier WordPress. Cette première fois fut déterminante, et à partir de là j’ai su que je voulais travailler dans le web.

Quelle est ta plus belle réussite professionnelle ?

Ça va peut être sembler exagéré, mais je trouve que le poste que j’occupe est à lui tout seul une réussite professionnelle. Ce n’est pas toujours amusant ni même sexy (nous faisons pas mal de BtoB, d’immobilier et de défense), mais le fait de travailler dans une petite structure responsabilise et fait rapidement monter en compétences… pour peu qu’on ne soit pas effrayé par les cheveux blancs et qu’on ait toujours un Guronsan à portée de main au cas où.

Qu’est ce qui te fait vibrer aujourd’hui dans la communication?

C’est difficile à dire, étant donné que je ne travaille pas véritablement dedans. Forcément, j’ai un faible pour les stratégies qui vont utiliser les nouvelles technologies, mais pas uniquement. Mon agence intervient sur la partie opérationnelle de campagnes web / social media, et ce qui semble efficace sur le papier ne place souvent pas l’utilisateur final au centre du processus… La technologie est trop souvent utilisée comme une fin alors que ce devrait n’être qu’un moyen. De manière plus pragmatique, je reste sensible aux messages simples, à ceux que je peux mémoriser, et qui gardent leur force quel que soit le média.

La communication du futur pour toi ce serait quoi?

Difficile également. Cela passera certainement par la réalité augmentée et les objets connectés, vu l’évolution de ces technologies. Ce sera également de mieux en mieux ciblé, plus sémantique. Les concurrences sont actuellement très fortes, et l’annonceur qui sort son épingle du jeu est celui qui arrivera à trouver une nouvelle niche.

Quels sont selon toi les atouts pour être un bon communicant aujourd’hui ?

Concevoir une campagne pour son sens et pas pour surfer sur les tendances, ou pire, en vue des cérémonies d’auto-congratulation.

Si tu avais à donner un conseil aux MASCI d’aujourd’hui lequel serait-il ?

Sois Curieux, lis, cultive-toi, et choisis bien tes stages !

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