“Construisez-vous vous-même avant de vouloir construire autre chose !”

Avant de partir en week-end, on a encore un témoignage à vous faire lire. C’est celui de Tiffany Alleron, promo 2011-2012 (commment ça “encore” ?).

 

Pourrais-tu me parler de ton parcours pro depuis le MASCI ?

J’ai fait le MASCI en alternance chez Total, une fois mon contrat terminé là bas j’ai décidé de prendre un billet pour l’Inde. Une petite ONG là bas m’avait contacté pour que je refasse leur communication. J’ai sauté sur l’occasion, même si c’était du bénévolat, et me suis retrouvée à Pondicherry pendant 6 mois. Le matin j’étais devant mon PC, l’après midi dans un orphelinat pour handicapés ou en train d’aider lors de missions médicales dans des villages ruraux, des communautés d’intouchables, des projets de “woman empowerment”, et le soir, je donnais des cours d’anglais dans un slum en bord de ville. C’était à 200 à l’heure, et j’ai adoré. Lorsque mon visa s’est écoulé, j’étais obligée de rentrer en France – la désillusion. Je me suis mise à chercher du travail, et re-belote on m’a proposé un stage non rémunéré, à Londres, dans une association de développement international – vous l’aurez compris, les associations c’est mon dada. Me voilà partie pour Londres, où j’ai fait un stage de comm/événementiel/fundraising. C’était aussi génial, mais de plus en plus je me rends compte que je souhaiterais être plus du coté project management que du coté de la communication. Même si j’adore l’événementiel, je me sens plus utile du côté project management. Depuis janvier, je cherche à nouveau du travail, et c’est difficile. Il y a beaucoup de personnes qualifiées qui cherchent. Comment se démarquer de la masse par un simple CV? Dans le monde des associations, ici, il vaut mieux ne pas être trop extraverti, trop extravagant. J’ai du me prendre un travail alimentaire pour le moment, mais j’ai eu un entretien lundi, on verra comment ça se passe.

 

Quel est le souvenir marquant de ton passage en MASCI ? En quoi ce master a-t-il été déterminant pour toi?

Les grandes paroles de Monsieur Boutaud, l’exam de 10h, une certaine soirée Super-Héros (remarque, les souvenirs ne sont pas très clairs !), le voyage à Prague, les cours de relations interculturelles, mon oral de fin d’année, la bonne ambiance générale de la promo… Beaucoup de souvenirs. Ce master a un peu sauvé mes études : avant cela, j’ai fait une LEA, que je n’ai pas vraiment aimé. Le M2 MASCI, j’ai adoré. Les cours étaient (pas tous hein !) intéressants. J’ai plus particulièrement aimé tout ce qui touchait aux relations interculturelles, à la strat internationale.

 

Quelle est ta plus belle réussite professionnelle ?

D’avoir gagné le concours de la “meilleure photo soirée du M2” ? (NdlR : ce costume était magique)
D’avoir organisé un challenge en 2CV à travers l’Europe pour 15 équipes issues de grandes écoles et d’ingé.

 

Quels sont selon toi les atouts pour être un bon communicant aujourd’hui ?

De la flexibilité, de la tolérance, un regard porté sur l’international et les différences interculturelles, et toujours, toujours, du frais, du nouveau, de l’innovation.

 

Si tu avais à donner un conseil aux MASCI d’aujourd’hui lequel serait-il ?

Sortez, rencontrez du monde, engagez-vous dans des projets, partez à l’étranger, faites du bénévolat : construisez-vous vous-même avant de vouloir construire autre chose.

Laisser un commentaire