“Ce master m’a ouvert sur le monde passionnant du signifiant et du signifié”

Nicolas Peirot, ancien MASCI de la promotion 2011-2012, a accepté de répondre à nos questions !

Pourrais-tu me parler de ton parcours pro depuis le MASCI ?

C’est super perturbant de parler de mon « parcours depuis le Masci »… J’ai l’impression d’avoir quitté le master (et Karine) hier.
Bref, pour mon stage de fin d’études, je suis allé voir du côté de l’agence Avis de Tempête. J’ai commencé par assister un directeur conseil de l’agence pour terminer au bout d’une semaine au planning stratégique. C’était sympa. J’étais avec un type assez lumineux, Alex Gaudin (son blog : lexeul.blogspot.com).
Suite à cette expérience j’ai été embauché en tant qu’assistant planneur. Ca a duré environ un an. Puis Avis de Tempête a fusionné avec une agence digitale répondant au doux nom de DotYou pour former Broca & Wernicke. J’en ai profité pour aller voir du côté de la créa. Je suis maintenant concepteur-rédacteur. J’imagine et j’écris des trucs avec des gens sympas. On s’amuse bien. D’ailleurs, il y a déjà un Masci qui nous a rejoints au service commercial. Envoyez vos candidatures !

Quel est le souvenir marquant de ton passage en MASCI ? En quoi ce master a-t-il été déterminant  pour toi ?

Assurément mon élection au poste de président de la JAM. Les gens klaxonnaient dehors, c’était la fête dans les rues. En plus je n’avais pas d’adversaire, donc personne à consoler.
D’une manière plus générale, ce master m’a ouvert sur le monde passionnant du signifiant et du signifié. Ça n’a l’air de rien comme ça, mais c’est très utile au quotidien. L’autre jour encore je suis reparti au bras d’une douce lors d’une soirée en sortant une phrase de Barthes (une citation qui nous avait évidemment été rapportée par M.Boutaud). La grande classe.

Quelle est ta plus belle réussite professionnelle ?

L’incompréhension de ma maman quand je lui ai dit que j’étais embauché comme « planneur stratégique».

Qu’est ce qui te fait vibrer aujourd’hui dans la communication ?

Le fait de cogiter pendant des heures sur des questions improbables.
Et dans mon agence spécifiquement : les gens avec qui je bosse. Toujours une bonne vanne. C’est comme à l’école.

La communication du futur pour toi ce serait quoi ?

#questionlaplusdifficileaumonde
Bon, très rapidement comme ça :
1) l’hyperpersonnalisation. Un jour Uncle Ben’s fera du porte à porte, j’en suis sûr.
2) une communication qui dit de moins en moins son nom. La frontière avec l’information devient de plus en plus ténue.

Quels sont selon toi les atouts pour être un bon communicant aujourd’hui ?

#deuxièmequestionlaplusdifficileaumonde
Euh… Bon ce n’est pas de moi, mais d’un créa américain qui a marqué l’histoire de la pub. On peut lui faire confiance. Georges Lois qu’il s’appelle. Il a dit un truc pas mal à ce sujet. Je ne me souviens pas de la citation exacte et j’ai la flemme de demander à Google, mais ça donnait quelque chose du genre : « la pub, c’est 1% de créativité, 9% de travail et 90% de pouvoir de persuasion ».

Si tu avais à donner un conseil aux MASCI d’ aujourd’hui lequel serait-il ?

Essayez au maximum de lâcher le monde de la com’ (tavu) pour devenir un bon communicant. Ce n’est pas dans Stratégies ou Influencia que vous en apprendrez plus sur vos contemporains.

(Ah et invitez-nous à Dijon !).

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