Les tendances du divertissement : Le reflet de la société sous couverture de fiction

Depuis 5 ans, l’Agence Hopscotch présente les Tendances de l’Entertainment, une revue mettant en lumière les tendances créatives dans le divertissement, des séries TV à la littérature, en passant par les jeux vidéo ou encore le brand content. Chaque année, Hopscotch et les équipes du planning stratégique de l’agence Idea Factory en collaboration avec TF1 et Promostyl dévoilent 4 grandes tendances du divertissement révélant les nouveaux courants de pensée et enjeux de la société. Cette année, le thème principal est La Renaissance de l’Homme dans un monde augmenté.

#1 Phénoménon – Un monde marqué par l’intelligence artificielle

Entre terrorisme et élections présidentielles, les tendances définissent un besoin de voyager dans le temps et l’espace et de s’extirper de cet environnement néfaste et anxiogène. Même si dans la réalité les moyens techniques sont loin d’être au point pour aller dire bonjour aux dinosaures ou pour voyager vers l’infini et l’au-delà, dans la fiction on fait ce que l’on veut. Les séries telles que Frequency nous montrent les bons et mauvais côtés du voyage dans le temps. Premier Contact sortie en 2016 nous donne une idée de ce que pourrait donner notre première rencontre avec une civilisation extraterrestre. Mais également la série Westworld dont la première saison s’est achevée triomphante en décembre dernier, nous propose un scénario à peine angoissant sur la prise de contrôle de l’intelligence artificielle sur son créateur. En gros, avoir les connaissances et les nouvelles technologies pour contrôler le temps et l’espace, c’est cool, mais c’est dangereux quand même.

 

 

#2 Beyond – Penser en dehors des catégories

Briser les codes, décloisonner et décatégoriser, voilà comment les créatifs réalisent dans la fiction les souhaits de la société pour l’avenir. Très populaire cette saison, l’hybridation jeux-vidéo/films notamment avec World of Wordcraft et Assasin’s Creed sortie au cinéma respectivement en mai et décembre 2016. Casser les codes en création c’est remettre en cause des idées biens établies et repartir sur de nouvelles manières de concevoir et de penser.

 

#3 Easy – Simplifier un monde devenu illisible

Le monde est compliqué, il change trop vite et il n’est pas toujours facile de suivre le mouvement. On va chercher à simplifier les choses, à les rendre plus abordable comme la politique par exemple. Les hommes politiques sont de plus en plus des entertainers et tentent de simplifier leurs discours. Barack Obama, en est l’exemple le plus pur mais ce type de communication ne fonctionne pas avec tout le monde, car il y en a certains à qui on ferait mieux d’interdire Twitter !

#4 Rekindle – Vers la « reconscientisation » de nos actes

Dans un monde de plus en plus virtuel ou tout se fait à travers nos écrans, on va chercher à renouer le contact avec notre Humanité et à montrer la vie à travers les yeux de ceux qui souffrent notamment avec le documentaire sortie en 2016, Exodus : Breaking into Europe, qui montre l’enfer des réfugiés traversant le parcours du combattant, aspirant à une vie meilleure dans les pays européens.

Ces tendances montrent ce vers quoi l’humanité tend. On traverse l’ère numérique à tâtons en rêvant de visiter de nouvelles planètes ou époques sous total ou partiel contrôle d’une intelligence artificielle, on cherche à briser les codes, à mélanger les genres, à simplifier les choses mais aussi à retrouver notre humanité et fraternité internationale. Les créatifs du divertissement, philosophes et intellectuels de la nouvelle ère, nous dévoile l’avenir à la manière de Madame Irma. Gardons tout de même à l’esprit que nous devrions tous conduire des voitures volantes selon les tendances lancées dans les années 80.

Article édité sur la base de l’article Hopscotch présente les Tendances de l’Entertainment. Paru le 8 novembre 2016 sur le site d’Hopscotch.

Retrouvez plus en détails les 4 tendances et leurs applications ici :

Hopscotch présente les Tendances de l’Entertainment

Rédaction : Tiphanie Lebeaupin ; Mise en page : Joana Neves